Chou de Bruxelles

Un peu d’histoire

Après la construction de la seconde enceinte de Bruxelles au XIVe siècle, la culture maraîchère se développa dans l’actuelle commune de Saint-Gilles, extérieure à l’enceinte. Ces cultures maraîchères prirent peu à peu une extension considérable puisque toutes les terres arables furent progressivement transformées en surfaces de cultures, notamment grâce à des travaux d’assèchement. Les maraîchers durent trouver des moyens d’augmenter encore leur rendement afin de faire face à l’accroissement démographique de Bruxelles.
Il semble que ce soit vers 1685 que les Saint-Gillois créèrent un nouvel hybride de chou qui se cultivait verticalement et rentabilisait la superficie cultivable qui se réduisait sous la poussée de l’augmentation de la population urbaine. Cette culture très rentable occupa rapidement de grandes étendues, et valut aux Saint-Gillois le surnom bruxellois de « Kuulkappers » (coupeurs de choux). Cet hybride fut introduit en France en 1815, en Angleterre en 1884 et au Canada au début du XXe siècle. Sa popularité a connu un creux en France pendant les dernières décennies du XXe siècle du fait de son utilisation importante en cantine, avant de remonter au début des années 2000.

Propriétés

Le chou de Bruxelles contient des vitamines (A, B, C, D, E, K,) ainsi que du calcium, du fer, du magnésium, du phosphore, du potassium et du sodium.
Pratiquer comme pour les autres choux, les faire blanchir pour ôter les substances soufrées. Bien qu’elles possèdent une action préventive vis-à-vis du cancer (les personnes qui consomment régulièrement des choux sont moins exposées au cancer du colon et du poumon).

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