Un peu d’histoire
Le rutabaga est apparu en Scandinavie à la fin du Moyen Âge comme le corrobore son autre nom de navet de Suède . À la fin du XVIIe siècle, il est connu dans toute l’Europe tempérée où il entre dans les nouvelles rotations culturales sans jachère, surtout comme plante fourragère. Vers 1750, Il a été utilisé dans la marine pour lutter contre le scorbut.
Au Canada, c’était un des légumes de base, avec les pommes de terre et les carottes, avant l’avènement des importations hivernales des pays plus chauds. En effet, il est facile à conserver tout l’hiver en cave.
En Europe, il est élevé au rang d’aliment de base pour l’être humain, durant les deux guerres mondiales et jusqu’en 1949 en Allemagne, comme le chou-rave, le seigle et le topinambour. Toutes ces plantes se conservent bien en hiver, poussent assez bien sans apport d’engrais et leurs semences sont faciles à reproduire, ce qui comptait énormément pendant les guerres.
Propriétés
En raison de sa richesse en fibres et en potassium, il est diurétique et réduit les chances d’hypocitraturie. (L’hypocitraturie (citrate urinaire < 350 mg/jour [1820 micromoles/jour]), présente chez près de 40 à 50% des patients qui ont des calculs calciques, favorise les calculs de calcium car normalement, le citrate lie le calcium urinaire et inhibe la cristallisation des sels de calcium).
Ses propriétés diurétiques permettent de lutter contre l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque. Ce serait également un laxatif, digestif, reminéralisant, désinfectant intestinal