Un peu d’histoire
L’origine de la coriandre est incertaine. Elle pousse à l’état sauvage dans une vaste zone au Proche-Orient et dans le Sud de l’Europe. La coriandre semble avoir été cultivée dans la Grèce antique au moins depuis le IIe millénaire av. J.-C.
Des tablettes provenant de la civilisation mycénienne mentionnent la coriandre, en quantité importante, comme offrande rituelle ou comme matière première pour la confection d’onguents et de produits aromatiques. Une des tablettes retrouvées à Pylos fait référence à la coriandre comme étant cultivée pour la fabrication de parfums, et elle aurait été utilisée sous deux formes : comme épice pour ses « graines », et pour la saveur de ses feuilles. Les Hébreux l’utilisaient pour aromatiser leurs galettes et les Romains pour conserver leur viande au frais.
Propriétés
De nombreuses vertus sont traditionnellement attribuées à la coriandre, cultivée comme plante médicinale depuis l’Antiquité. Elle est surtout connue pour ses propriétés digestives et carminatives (qui est propre à faire expulser les gaz intestinaux.). Elle est de nos jours employée en phytothérapie, en homéopathie, et en aromathérapie. Ce sont principalement ses fruits entiers, ou en poudre, et son huile essentielle qui sont utilisés. La coriandre entre couramment dans la composition des tisanes facilitant la digestion, disponibles dans le commerce. La coriandre est réputée stimulante, excitante. Consommée en grande quantité, elle pourrait avoir un effet narcotique. En Iran, elle est utilisée traditionnellement pour lutter contre l’anxiété et les insomnies. Cet effet a été observé en laboratoire). Fraîche, elle est réputée diurétique. Les feuilles auraient une utilité pour faire baisser le taux de triglycérides (Les triglycérides représentent la forme de stockage des acides gras dans l’organisme)