Courge patidou

Un peu d’histoire

Le mot « courge », dont la première attestation écrite date de 1256 sous la forme cohourde, dérive du latin cŭcŭrbĭta, qui a donné aussi en français le mot « gourde ». « Courge » (forme dialectale de l’Ouest) et « gourde » sont en fait des doublets lexicaux, qui se sont spécialisés tardivement. En effet les Anciens ne connaissaient pas nos courges, introduites en Europe après les voyages de Christophe Colomb en Amérique, mais ils connaissaient depuis très longtemps les gourdes (ou calebasses) du genre Lagenaria, qui sont citées sous le nom de cucurbita par Pline l’Ancien notamment.
(Pline l’ancien né en 23 apr. J.-C. dans le nord de l’Italie et mort en 79, près de Pompéi, lors de l’éruption du Vésuve, est un écrivain et naturaliste
Romain du Ier siècle.)

Et que l’on retrouve sous ce nom de gourde à l’époque de Charlemagne, probablement parce qu’ils les vidaient pour les remplir lors de leurs voyages, d’où l’utilisation moderne du mot. Jusqu’au XVIIIe siècle, en France, le terme « courge » a désigné les calebasses, et ce n’est que dans le courant du XIXe siècle qu’il s’est imposé pour désigner nos courges actuelles, c’est-à-dire les potirons et citrouilles, en même temps que se stabilisait la classification botanique.

Propriétés

Du point de vue de la saveur, on trouve principalement des arômes de fruits secs. Leur chair rappelle celle des châtaignes. La courge est un légume pauvre en calories qui convient à tout régime alimentaire.

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