Fenouil

Un peu d’histoire

La plante est originaire du bassin méditerranéen. Des traces en ont été retrouvées en Macédoine et en Grèce, en Égypte, en Turquie mais aussi en Chine. Son nom vient du latin « Petit foin » désignant une graminée odorante.
Découvert pendant l’Antiquité, dans la Grèce antique le fenouil sauvage était associé à la claire vision, mais aussi emblème de la force et de la jeunesse. En effet le mot grec pour le fenouil est marathon, et celui-ci rappelait donc la bataille éponyme ainsi que le messager annonciateur de la victoire. Lors des invasions romaines, ces derniers amenèrent la plante en Grande-Bretagne où quelques graines se perdirent en chemin, et qui servait alors de rafraîchissant pour l’haleine. Dans la civilisation romaine, c’était la plante sacrée de Bacchus. Un grand pied de fenouil, représentant un symbole phallique, fut son emblème durant les bacchanales.

À l’époque carolingienne, il fait partie des plantes dont Charlemagne recommandait la culture. Au Moyen Âge le Fenouil était reconnu comme anti-venin. Cette association du Fenouil à des bienfaits d’anti-venin vient d’observations anciennes où le serpent sortant de son hivernage, vient se débarrasser de sa vieille peau, qui le rend aveugle, par le suc du Fenouil, lui permettant de muer au printemps.
En Italie, toujours au Moyen Âge, il était considéré comme une plante permettant de repousser les démons et esprits : le Fenouil était alors accroché aux demeures de certains paysans voire à l’intérieur des serrures.
Les premières variétés cultivées ne comportaient pas de bulbe, ce sont les tiges et les graines seulement qui étaient consommées : en France les variétés à bulbe sont introduites au XVIe siècle. Cependant l’utilisation des bulbes n’est attestée dans les livres de recette qu’à la fin du XIXe siècle. Ses qualités gustatives sont vantées par Auguste Escoffier dans les années 1920, mais la population française ne commence à en consommer significativement qu’à partir des années 1950.

Propriétés

Carminatif, (qui favorise l’expulsion des gaz intestinaux, tout en réduisant leur production.)
Galactogène, (est un aliment qui favorise, chez les femmes, la production de sécrétion de lait maternel en vue de l’allaitement.)
Diurétique, (Un diurétique est une substance qui entraîne une augmentation de la sécrétion urinaire et qui peut être utilisée notamment pour traiter l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque, certains œdèmes, l’hypertension portale.)
Expectorant, (Un expectorant est un médicament ou une herbe qui augmente l’expulsion du mucus de la trachée ou des bronches par de l’expectoration ou de la toux.)
Antispasmodique, (Un antispasmodique (ou spasmolytique) est un produit permettant de lutter contre certains types de spasmes musculaires de la musculature lisse ou involontaire. Ces spasmes sont principalement localisés au niveau digestif ou urinaire.)
Œstrogénique, (emménagogue grâce à une hormone végétale proche de l’œstrogène), (Les œstrogènes ou estrogènes constituent un groupe de stéroïdes, dont la fonction, à l’état naturel, est d’être une hormone sexuelle femelle primaire. Ils sont produits en premier lieu par le développement des follicules des ovaires et par le placenta. Certains œstrogènes sont également produits en petites quantités par d’autres tissus tel le foie, la surrénale, les seins et le tissu adipeux. Ces sources secondaires d’œstrogènes sont particulièrement importantes chez les femmes lors de la post-ménopause.)
Antiparasitaire, (l’huile essentielle) (capable de détruire (tuer) les parasites.)

Au sujet des Légumes, savez-vous ?

Pour conserver toutes les vitamines, un maître mot : la fraîcheur. Savez-vous que la plupart des légumes commencent à perdre leur valeur nutritive dès la cueillette. Près de la moitié de leur valeur nutritive sont perdues en une semaine, même si les légumes sont réfrigérés. Une semaine de plus au frigo et presque toutes les vitamines seront perdues. Que penser des légumes qui nous arrivent de Floride ou de Californie en camions réfrigérés ? La plupart d’entre eux ont perdu plus de 70 % de leurs vitamines avant d’arriver sur les tablettes des supermarchés