Fève

Un peu d’histoire

La domestication de la fève aurait été faite vers 4 000 à
5 000 avant J-C. en divers lieux autour de la
Méditerranée. La fève est introduite en Chine à partir du IIe siècle. Elle a été très consommée dans l’Antiquité à Rome. En France au Moyen Âge, elle était très consommée en hiver par les moines.
La fève parvient en Amérique du Nord au début du XVIIe siècle lorsqu’un, explorateur de la Nouvelle-Angleterre Bartholomew Gosnold, en plante sur les îles Elizabeth. Trente ans plus tard, cette plantation approvisionne régulièrement la colonie du
Massachusetts.

Propriétés

La fève est considérée comme un aliment très intéressant : la fève fraîche est relativement riche en matière sèche (18 % à l’état cru, contre 6 à 12 % dans la plupart des légumes frais), et notamment en glucides, en protides, et en fibres, ce qui lui confère des propriétés nutritionnelles remarquables.
Les glucides de la fève fraîche atteignent 10 g aux 100 g (et encore 6,2 g après cuisson), ce qui la situe sensiblement au niveau des carottes ou des artichauts.
Autre particularité de la fève : un taux de protéines élevé, de l’ordre de 5 à 6 g aux 100 g. La fève se situe, pour cette teneur, presque au niveau du petit pois, et très au-dessus des légumes frais (qui n’en renferment que 1 à 2 g pour 100 g). C’est un aliment recommandé en alimentation végétarienne ou végane.
L’apport énergétique de la fève fraîche est de l’ordre de 60 kilocalories (250 kilojoules) aux 100 g. Elle se situe ainsi entre les légumes frais (20 à 40 kilocalories en général), et les pommes de terre ou les petits pois (80 à 85 kilocalories).
La fève offre par ailleurs un bon taux de vitamines B (dont acide folique), C et E et de minéraux essentiels : potassium, calcium et magnésium.

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