Un peu d’histoire
Le panais était déjà cultivé au Moyen Âge, il figure parmi la centaine de plantes, cultivées dans les monastères, de l’époque de Charlemagne. L’histoire du panais se confond en partie avec celle de la carotte, car la distinction entre les deux plantes, qui appartiennent à la même famille botanique, n’était pas toujours nette jusqu’à la fin de la Renaissance. De plus le panais n’avait dans l’Antiquité et au Moyen Âge pas la saveur sucrée qu’il a au XXIe siècle.
Figurant parmi les légumes les plus cultivés de France pendant de nombreux siècles, il est peu à peu supplanté par les variétés orange de carottes à partir du XIXe siècle pour finalement n’être consommé que par les paysans pauvres et le bétail.
Le panais a une racine plus ou moins longue, de couleur blanchâtre.
Propriétés
Le panais est plus riche en vitamines et minéraux que sa cousine la carotte. Le panais est remarquable pour sa teneur en potassium, nécessaire pour une bonne contraction musculaire. Il participe aussi à la régulation de la pression artérielle, jouant ainsi un rôle positif sur la prévention des maladies cardiovasculaires, plus fréquentes chez les personnes âgées. Le panais est aussi une bonne source de fibres alimentaires.
Anecdotes
En breton, les taches de rousseur sont appelées pikoù panez, littéralement des « taches de panais ».