Un peu d’histoire
Une des premières attestations de la culture de pois mangetout est une illustration figurant dans The Herball or Generall Historie of Plantes, publié à Londres en 1597 avec la légende « Pease without skins in the cods » (pois sans peaux dans les cosses). Un pois mangetout charnu, appelé « pois-beurre », a été décrit dans la littérature française au XIXe siècle, mais cette variété a été perdue en culture au milieu du XXe siècle.
En France en 1911, le grainetier Victor Boret proposait dans son catalogue 16 variétés de pois mange-tout (et 84 de pois à écosser). L’offre s’est fortement réduite par la suite. En 2000, le catalogue Baumaux ne proposait plus que 3 variétés de mange-tout (et 20 de pois à écosser). En 1906, le grainetier Clément Denaiffe cite parmi les obtentions récentes les pois mangetout, le plus remarquable étant le Pois sans parchemin beurre hybride à très grande cosses, dont la « valeur comme pois potager est réellement incontestable ».
Propriétés
Le pois gourmand renferme des fibres. Une partie de ses fibres sont des pectines qui retiennent l’eau dans les selles afin d’éviter qu’elles ne soient trop dures. Elles jouent aussi le rôle de balai en favorisant les contractions de l’intestin pour éliminer les selles ».
Le pois gourmand contient de la vitamine A. Ce caroténoïde est utile pour favoriser la production de mélanine, un pigment qui prépare la peau au soleil et donne un teint légèrement hâlé.
Antifatigue : le pois gourmand renferme plusieurs nutriments intéressants pour faire le plein d’énergie en vitamine C selon qu’il est consommé cru ou cuit. Cette vitamine stimule l’organisme. Il apporte aussi du fer et de la vitamine B1, nécessaires à l’énergie.